martedì 30 luglio 2013

LE FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT


Le Festival du Film Italien de Villerupt (ville située à 15 km de Volmerange) existe depuis 1976. La forte population d'origine italienne dans notre région et l'engouement en France pour le cinéma italien dans cette période des années 1960 à 1980 ont immédiatement fait son succès.

Les premières années, avec ses 3.000 fidèles spectateurs et ses bénévoles qui faisaient tout eux-mêmes (et surtout une délicieuse cuisine de famille !), le festival était très bon enfant. Aujourd’hui, il accueille plus de 40.000 personnes et fonctionne de façon bien plus professionnelle, ce qui encourage naturellement les réalisateurs à venir en personne à Villerupt pour présenter leurs œuvres. Et c'est tant mieux !

Pour tout savoir sur le festival 2013, allez voir ici : http://www.festival-villerupt.com/ ou bien là :http://fr.wikipedia.org/wiki/Festival_du_film_italien_de_Villerupt

Moi, je ne suis jamais allé à ce festival mais les films italiens font partie intégrante de mes souvenirs de jeunesse. Au cinéma de Volmerange, qui n’a malheureusement pas survécu à la télévision, j’ai vu une quantité incroyable de péplums. Au hasard, je me rappelle « Le colosse de Rhodes » de Sergio Leone, « Hercule contre les vampires » de Mario Bava, la série des Maciste de Sergio Corbucci. C’étaient des films baroques, romantiques, épiques, fantaisistes, qui nous emmenaient en imagination dans un monde antique stéréotypé et superficiel -mais qu’est-ce qu’on aimait ça ! Ils font sourire aujourd’hui, et pourtant, leurs héros body-buildés en jupette romaine n’étaient pas plus ridicules que Batman avec son slip de bain et ses oreilles de chien doberman.

J’ai bien sûr vu aussi tous les westerns italiens -« Il était une fois dans l’ouest », « Mon nom est personne », « Pour quelques dollars de plus » « Le Bon, la Brute et le Truand » -que certains appelaient avec mépris les westerns spaghetti, mais je crois que ce n’était que jalousie parce que ces films-là renouvelaient complètement le genre et rendaient désuets les pauvres codes figés du western hollywoodien.

Et puis, j’ai aimé le cinéma italien plus sérieux, réaliste mais aux marges de l’outrance, qui avait toujours une valeur de fable, qui était puissant, un cinéma humaniste, avec ses réalisateurs (De Sica, Antonioni, Ferreri, Visconti, Pasolini, Monicelli, Risi, Fellini, Bertolucci, Scola, Moretti…), ses acteurs (Gassman, Tognazzi, Sordi, Manfredi, Mastroianni, Volontè …) et ses merveilleuses actrices (Sophia, Silvana, Gina, Claudia, Stefania, Anna, Monica, Ornella…).

Aujourd’hui, on ne voit malheureusement plus guère de films italiens en France. D’ailleurs, on ne voit plus beaucoup de films français en France non plus. Hollywood a tout balayé, aseptisé, standardisé, galvaudé, appauvri… Le cinéma n’est plus qu’un produit de consommation de masse, sans valeur ajoutée, un produit à chiottes comme le papier toilette, destiné à des humains qu’on a transformés en vaches… satisfaites de regarder passer un train.
 
Oui, je suis amer. C'est sans doute parce que j'attends depuis longtemps un sursaut de lucidité de notre jeunesse...

Allez, remontez-moi le moral avec vos commentaires !

RH

lunedì 15 luglio 2013

La festa era bella

Lundi, 5 juillet, 2013. La fête est finie.

Le public ravi a jugé que le comité de jumelage de Volmerange s'était plutôt bien débrouillé ; et c'est bien sûr grâce à Lidia, Audereine, Andrée, Juliette, Nadia, Franca, Francine, Sandra, Marie-Noëlle, Marie-Reine, Richard, Nicolas, Yann, Béranger, Mickael et Benoît, qui étaient aux jeux et à la restauration.

Mais la fête a été réussie aussi :
- grâce au coup de main de Christian, Serge, Gilbert et Norbert,
- grâce à Christophe et aux musiciens de la Quarte Noire qui ont généreusement joué pour nous,
- grâce à Thierry qui a sacrément fait danser le public,
- grâce aux musiciens et aux sapeurs-pompiers qui ont accompagné la retraite aux flambeaux,
- grâce à la commune qui a mis ses moyens à notre disposition et offert un magnifique feu d'artifice...
et grâce à un aimable public qui s'était déplacé en nombre.

(Le soleil et l'agréable température estivale y étaient sans doute aussi pour quelque chose.)


 INSTALLATION
 
 
 


ATTENTE
 


ACTION
 
 

 
 
 
LE PUBLIC ARRIVE
 
 


Pris ensuite dans le feu de l'action, j'ai malheureusement oublié de photographier la retraite aux flambeaux et le feu d'artifice.

Ce sera pour une autre fois... mais pas tout de suite !



 


martedì 9 luglio 2013

Prepariamo la festa del 13 luglio

Volmerange, martedi, 9 luglio.
 
Questo anno è il comitato gemellaggio che organizza i festeggiamenti della festa nazionale.


Ore 19 : prima mangiamo le tagliatelle fresche fatte a mano da Nicolas.

Alle 20, ritroviamo gli altri alla sala comunale :
Francine, Andrée, Nadia, Juliette, Franca, Marie-Noëlle, Nicolas, Brigitte.
(Io sono dietro la macchina fotografica.)


Siamo pronti (o quasi). Sabato sara una bella giornata.

RH

lunedì 8 luglio 2013

Souvenirs récents... Ricordi del anno...

Où et quand était-ce ?
Attention, ce n'est pas du tout le festival de Cannes, car en fait le commentaire audio est un piège.

Bonne chance !
Richard

L’histoire au fil des rues (3) VIA GUGLIELMO MARCONI


Pour revenir vers le centre, nous empruntons la route provinciale 170, appelée Rivierasca (parce qu’elle suit l’Adda) qui sur ce tronçon urbain prend le nom de via GUGLIELMO MARCONI.

GUGLIELMO MARCONI est né le 25 avril, 1874, à Bologne, et mort le 20 juillet, 1937, à Rome.

Ceux qui comme moi sont assez âgés pour avoir connu les années 1960 à 1980 se souviennent de la marque PATHE-MARCONI qui fabriquait en France des tourne-disques et qui surtout produisait des disques et des artistes : Line Renaud, Annie Cordy, Maria Callas, Gilbert Bécaud, Bourvil, Yves Montand, Tino Rossi, Herbert von Karajan, Luis Mariano, Maurice Chevalier, Édith Piaf, Django Reinhardt, Charles Trenet, Yehudi Menuhin, Arthur Rubinstein…
 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
Guglielmo Marconi, homme d’affaires avisé, avait ouvert en 1998, en Angleterre, la première usine au monde de fabrication de radios, participé à la création de la BBC en 1922 et racheté en 1924 les usines françaises d’Emile Pathé qui fabriquaient des phonographes et des disques avant de se diversifier. L’entreprise Pathé-Marconi, très florissante, est devenue en 1990 « EMI France », part du plus important groupe mondial de diffusion de musique.
 
 

 
Cette réussite industrielle ne doit pas faire oublier que GUGLIELMO MARCONI fut d’abord un physicien et un inventeur qui a réalisé ses premières expériences de transmission du son à l’âge de 20 ans et qui a reçu en 1909 le prix Nobel de physique pour sa contribution au développement de la télégraphie sans fil.
 
RH

martedì 2 luglio 2013

Présence italienne en Lorraine (2)

L'ALIMENTATION

Il n’y a aucun doute là-dessus : la cuisine italienne a conquis le monde et la Lorraine n’y a pas résisté.

Mais cette invasion n’est pas si ancienne qu’on pourrait le penser. En effet, alors que les immigrés italiens étaient déjà présents en grand nombre, lorsque j’étais enfant, dans les années 1950 et 1960, on ne connaissait pas encore la pizza et nos pâtes étaient des nouilles françaises ou des « spätzle » alsaciennes qu’on assaisonnait généralement de ragoûts à base de roux brun (*).
Nous consommions essentiellement de robustes nourritures paysannes composées de pommes de terre, de choux, de haricots et de multiples cochonnailles que mijotait ma grand-mère mais aussi, les jours de fête, car mon père était cuisinier de profession et ma mère cordon bleu, des blanquettes de veau, des bouchées à la reine, du canard à l’orange, de la sole meunière et des escargots beurre maître d’hôtel.


SUPERDUPONT, défenseur de la nouille française et du camembert
(personnage du dessinateur GOTLIB)

Aujourd’hui, rien n’est plus facile que de se faire livrer une pizza à domicile ou d’aller dîner d’un risotto dans l’un des restaurants (dits) italiens qui foisonnent entre Metz et Luxembourg. Je vous épargnerai l’interminable liste des pizzeries (ce pluriel mélange les orthographes française et italienne) mais je ne résiste pas au plaisir de vous citer ces quelques enseignes aux noms évocateurs d’une restauration rapide, bon marché et souvent saturée d’ingrédients industriels :
Allo Pizza, Planète Pizza, Pizza Plus, Top Pizza, Magic Pizza, Chrono Pizza, Pizza Express, Turbo Pizza et ce rigolo Tour de Pizz’…

Les restaurants (dits) italiens ne manquent pas non plus. Ils sont soit populaires, soit au contraire très distingués. Leurs noms évoquent souvent pour les français une Italie de rêve, des paysages sublimes, un mode de vie insouciant, une culture raffinée et immémoriale. En voici quelques exemples :
La Toscane, Roma, Dolomiti, Capri, Napoli, le Vésuve, le Garibaldi, la Regina, La Tarentelle, l’Italiano, l’Amoroso, le Capriccio, La Pietra, la Pergola, Pasta del Arte, la Trattoria, la Petite Italie, Valentino, Angelina caffè, la Squadra, San Lorenzo, le Colisée, la Louve romaine, la Villa Borghese, la Scala, Villa Medicis, Visconti, la Dolce Vita, Peppone, Don Camillo, Bel Canto, Borsalino, Caruso, Santa Lucia, San Marino, Da Vinci, Da Iolanda, Da Lillo, da Francesca, da Mario, da Luigi, Mamma Mia, Pasta Nonna, Aux 4 saisons, Palumbo, Donatella…

Enfin, il nous est très facile également d’acheter toute l’année des produits italiens dans les épiceries spécialisées, tout comme dans les supermarchés : charcuteries, fromages, pâtes, condiments, pâtisseries, plats préparés, vins, etc. Parmi les produits les plus connus (attention : orthographe française !) figurent les spaghettis, les tagliatelles, les lasagnes, la sauce bolognaise, le risotto, le salami, le jambon (d’Aoste ou de Parme), la mortadelle, le parmesan, la mozzarelle, l’huile d’olive, le tiramisu, le panettone, les vins de Toscane (Valpoliccella, Chianti), les apéritifs (Martini, Campari, bitter…) et les digestifs (limoncello, grappa, amaretto)…

Mais pour un italien, je le sais bien, tout cela, même si on nous dit que c’est directement importé d’Italie, n’aura jamais chez nous le goût véritable, le goût d’origine. N’est-ce pas ? Et je suis bien d'accord avec vous. C’est pourquoi j’ai gardé le pire pour la fin : la pizza lorraine.


On y vend peut-être des galettes dont voici un exemple de recette : 1 pâte à pizza (recette non précisée), 20 cl de crème fraîche, 200 g de lardons fumés, 1 oignon émincé, 2 poignées de gruyère râpé, persil, sel, poivre. (Et on a de la chance : il n’y a pas de pommes de terre !)
Bon appétit !

Richard

(*) Pour la recette du roux brun, demandez-moi !

LA PRESENZA ITALIANA IN LORENA (2)

L'ALIMENTAZIONE

Non vi è alcun dubbio: la cucina italiana ha conquistato il mondo e anche la Lorena non ha saputo resistere.

Ma questa “invasione” non è così antica come si potrebbe pensare. Infatti, quando ero ragazzino, tra gli anni ’50 e ’60, nonostante gli immigrati italiani erano già presenti in gran numero, ancora non si conosceva la pizza e la nostra pasta erano gli spaghetti francesi o gli «spätzle» alsaziani, solitamente stufati a base di rosso-bruno [*].
Essenzialmente consumavamo robusto cibo contadino composto da patate, cavolo, fagioli e vari salumi cucinati da mia nonna, ma anche, nei giorni di festa poiché mio papà era cuoco di professione e mia madre cuoca, lo spezzatino di vitello, i bouchées à la reine (vol-au-vent ripieni di animelle con salsa ai funghi), l’anatra all’arancia, la sogliola alla mugnaia e lumache al beurre maître d’hôtel”.

Oggi, non c’è nulla di più facile che ordinare una pizza a domicilio o cenare con un risotto in uno dei tanti ristoranti (detti) italiani che si trovano tra Metz e il Lussemburgo.
Vi risparmio il lungo elenco delle pizzerie (che mescolano ortografia francese e italiana), ma non resisto al piacere di citarvi alcune di queste insegne i cui nomi evocano una ristorazione rapida, economica e spesso ricca di ingredienti industriali: Allo Pizza, Planète Pizza, Pizza Plus, Top Pizza, Magic Pizza, Chrono Pizza, Pizza Express, Turbo Pizza e questo buffo Tour de Pizz’… 

I ristoranti (chiamati) italiani non mancano. Ce ne sono sia di “popolari”, o al contrario, di molto distinti. I loro nomi evocano spesso per i francesi un’Italia da sogno, di paesaggi sublimi, uno stile di vita spensierato, una cultura raffinata e senza tempo. Eccone qualche esempio: La Toscane, Roma, Dolomiti, Capri, Napoli, le Vésuve, le Garibaldi, la Regina, La Tarentelle, l’Italiano, l’Amoroso, le Capriccio, La Pietra, la Pergola, Pasta del Arte, la Trattoria, la Petite Italie, Valentino, Angelina caffè, la Squadra, San Lorenzo, le Colisée, la Louve romaine, la Villa Borghese, la Scala, Villa Medicis, Visconti, la Dolce Vita, Peppone, Don Camillo, Bel Canto, Borsalino, Caruso, Santa Lucia, San Marino, Da Vinci, Da Iolanda, Da Lillo, da Francesca, da Mario, da Luigi, Mamma Mia, Pasta Nonna, Aux 4 saisons, Palumbo, Donatella…

Infine, è altrettanto facile acquistare durante tutto l’anno i prodotti italiani nei negozi specializzati, così come al supermercato: salumi, formaggi, pasta, condimenti, dolci, cibi pronti, vini etc. Tra i prodotti più conosciuti (da notare l’ortografia francese) vi sono gli “spaghettis”, le “tagliatelles”, le “lasagnes”, il ragù bolognese, il risotto, il salame, il prosciutto (d’Aosta o di Parma), la mortadella, il parmigiano, la mozzarelle, l’olio di oliva, il tiramisù, il panettone, i vini di Toscana (Valpoliccella, Chianti), gli aperitivi (Martini, Campari, bitter…) e i digestivi (limoncello, grappa, amaretto)…

Ma per un italiano, io lo so bene, tutto questo, anche se ci viene detto che viene importato direttamente dall’Italia, non avrà mai il vero gusto di casa, il sapore originale. Non è così? Sono d’accordo con voi. Ed è per questo che ho conservato il peggio per la fine: la pizza Lorena.

Questa viene venduta con una ricetta di questo tipo: 1 pasta di pizza (ricetta non precisata), 20 cl di panna, 200 gr di pancetta affumicata, 1 cipolla tritata, 2 manciate di formaggio grattugiato, prezzemolo, sale e pepe. (E siamo fortunati: non ci sono le patate!).

Buon appetito!


[*] Per la ricetta del rosso-bruno, chiedete a me!